1) Le VTC se résume aux
applications mobiles (Uber, Chauffeur Privé, Snapcar)
Le VTC est un métier à part entière avec
des exigences et des codes. Réservé à une clientèle haut de gamme, le VTC s’est
démocratisé avec l’arrivée des applications mobiles. Pour autant, les
applications mobiles doivent être utilisées de façon secondaire, pour optimiser
le temps libre. En effet, la dépendance à ces applications ne permet pas un
développement de sa propre clientèle.
2)
Faire une formation de capacité de transport routier de personnes avec
l’objectif de travailler avec des applications mobiles VTC
La formation de capacité de transport
routier de personnes prépare les candidats à devenir des gestionnaires de
transports. Cette formation est axée sur la gestion financière et courante
d’une entreprise. Par ailleurs, la capacité de transport de personnes offre de
multiples facettes : transport scolaire, transport de personnes à mobilité
réduite (TPMR), transport conventionné, transport occasionnel de touristes…
L’ambition de cette formation est de
tourner ses stagiaires vers ces différents marchés et pas seulement vers les
applications mobiles.
3)
Travailler avec les applications mobiles VTC, vous permettra de gagner beaucoup
d’argent
Dans une moindre mesure, les applications
mobiles VTC peuvent être un moyen afin de générer des revenus et payer, par
exemple, vos charges d’exploitations (location, carburant, assurance).
Cependant, il faut veiller à calculer la rentabilité de cette activité, car
celle-ci n’est pas toujours vérifiée (coût de revient au km, taux horaire).
4) Devenir gestionnaire de
transport de personnes avec le statut auto-entrepreneur
La délivrance des licences de transport de personnes
est soumise à des exigences.
Afin d’accéder à la profession de
transporteur routier, il faut justifier :
· Un établissement (siège social)
· Une honorabilité professionnelle
· Une capacité professionnelle
· Une capacité financière
Or, la capacité financière se vérifie par
le capital social de la société, et par conséquent, le statut auto-entrepreneur
ne permet pas de répondre à cette exigence. Il est donc nécessaire de
sélectionner l’un des statuts de société (SAS, SASU, SARL, EURL)
5) La création d’une société de
transport de personnes demande peu de capitaux
Toute création d’entreprise demande un
investissement financier et humain. Plusieurs aspects sont à prendre en compte
notamment :
· Les formalités de création d’entreprise (statuts, Kbis).
· La tenue de la comptabilité
· Les investissements matériels
· Les supports de communication (plaquette commerciale, site internet)
Dans le secteur du transport de personnes,
il est primordial de commencer son activité avec un fonds de roulement
conséquent afin de pouvoir couvrir les charges d’exploitation (location,
carburant, entretien).
6) Recruter un chauffeur avec
le statut auto-entrepreneur et le rémunérer sur ces performances (pourcentage
du CA)
Dans la pratique, beaucoup de gestionnaires
de transport et sociétés de VTC font appel à des chauffeurs ayant le statut
auto entrepreneur. Généralement, ils sont rémunérés au pourcentage du chiffre
d’affaires généré. Cette pratique est strictement interdite
par la loi, et peut être requalifiée comme du salariat
déguisé.
7) Louer ses licences de
transport de personnes à un particulier ou une société
Cette pratique qui est de plus en plus
généralisée dans le secteur du transport de personnes est interdite. En effet,
le gestionnaire de transport engage sa responsabilité s’il loue ses licences à
un particulier ou une société.
8) Utiliser les voies de bus,
c’est possible ?
Au point de vue législatif, les voies de
bus sont réservées aux taxis, transport en commun (bus, autocar) et les
véhicules légers sanitaires (VSL). Dans la pratique, les Boers (police des
taxis) peuvent tolérer l’utilisation des voies de bus par les VTC et transporteurs
routiers de personnes lorsqu’ils sont avec de la clientèle.